Coach de vie certifiée pour femmes

Violences conjugales : un cri silencieux qu’il est urgent d’entendre

Après un nouvel échange ce jour avec une nouvelle victime, je ressens le devoir d’écrire cet article…

Depuis quelques mois, je reçois de plus en plus de femmes dans mon cabinet, devenant un refuge pour poser leurs souffrances et démarrer un accompagnement pour se reconstruire. Leurs témoignages me bouleversent. Elles évoquent souvent, au départ, des problématiques de communication avec leur conjoint : un sentiment d’être incomprise, des tensions répétées qui évoluent en disputes incessantes. Puis, dans certains cas, ces conflits deviennent de plus en plus violents, basculants parfois dans la violence verbale ou physique.

Ces femmes me disent souvent : « J’ai l’impression que ce n’est pas grave, que je dramatise. » Pourtant, les faits qu’elles décrivent sont bel et bien des violences conjugales, des comportements inadmissibles et destructeurs, qu’ils soient verbaux, psychologiques ou physiques.

Quelques chiffres alarmants

Les violences conjugales sont une réalité bien trop fréquente. Selon une enquête menée par l’INSEE en 2023 :

  • Une femme sur trois a été victime de violences conjugales au cours de sa vie, en France.
  • En 2022, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
  • Les violences verbales et psychologiques représentent 60 % des situations signalées.

Ces chiffres montrent l’ampleur d’un fléau qui touche toutes les classes sociales, toutes les tranches d’âge.

Briser le silence : un premier pas vers la liberté

Le plus grand obstacle pour ces femmes est souvent de reconnaître qu’elles vivent dans une relation toxique ou violente. Beaucoup se sentent honteuses, culpabilisées par leur conjoint, ou ont peur de ne pas être crues. Pourtant, le silence est l’un des alliés de la violence.

Se confier à une personne de confiance est une première étape essentielle. Parfois, cela peut être un ami, un membre de la famille ou un professionnel (coach, thérapeute, médecin). Libérer la parole, dire à haute voix ce qui se passe, permet de briser le cycle d’isolement et d’inaction.

Les étapes pour se reconstruire

  1. Rechercher du soutien : S’entourer de personnes positives, bienveillantes et capables d’écouter sans juger est primordial. Ces personnes peuvent offrir un soutien émotionnel précieux pour entreprendre les démarches nécessaires.
  2. Se protéger : Si vous êtes victime de violences physiques ou si vous sentez que votre sécurité est menacée, contactez les autorités compétentes (police, gendarmerie). Des associations comme le 3919 sont également à votre écoute pour vous conseiller et vous accompagner.
  3. Reconnaître ses besoins : Chaque victime a des besoins spécifiques. Certaines chercheront d’abord à sécuriser un logement, d’autres auront besoin d’un suivi psychologique ou de coaching pour se reconnecter à elles-mêmes.
  4. Rebâtir son estime de soi: Les violences conjugales détruisent l’estime de soi. C’est ici que mon rôle commence : aider ces femmes à retrouver confiance, à se redécouvrir et à poser les bases d’une nouvelle vie. Reprendre le pouvoir sur leur vie passée par un travail sur l’amour de soi et l’affirmation personnelle.

Quelques conseils pour avancer

  • Écoutez votre petite voix intérieure : si vous sentez que quelque chose ne va pas, c’est probablement le cas.
  • Notez vos ressentis : tenir un journal des événements et émotions peut vous aider à clarifier votre situation et à mieux la comprendre.
  • Apprenez à poser des limites : savoir dire non est un pas important pour sortir d’une relation toxique.

Un espace pour se reconstruire

Dans mon cabinet, j’accueille ces femmes avec un objectif : les aider à redécouvrir leur lumière intérieure. À travers des séances axées sur l’amour de soi, la libération des émotions et l’affirmation personnelle, elles réussissent, peu à peu, à se réinventer.

Elles apprennent à poser des limites , à ne plus accepter ce qui ne leur convient pas, à cultiver des relations saines et à se reconstruire. Ces femmes, qui arrivent brisées et en dépendance affective, repartent souvent avec une force insoupçonnée et une nouvelle vision d’elles-mêmes.

Ensemble, changeons les choses

Si vous êtes concernée ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait l’être, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour agir. Parlez, libérez votre voix. Et souvenez-vous : vous méritez amour, respect et sérénité.

Ne restez pas seule. Vous êtes bien plus forte que vous ne le pensez. 💛

👉 Si cet article vous a touché ou que vous ressentez le besoin d’en parler, je suis là pour vous écouter. Ensemble, nous pouvons reconstruire ce qui a été abîmé.

Alexandra K.

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