Chaque année, le mois d’octobre se teinte de rose.
Des rubans, des campagnes, des chiffres… mais surtout des histoires de femmes, souvent invisibles, qui font battre le cœur de cette cause.
Derrière les statistiques, il y a des visages, des douleurs, des élans d’amour et une force intérieure qui dépasse tout.
Cette année, j’ai choisi d’élever les voix.
La mienne, d’abord, en m’engageant comme ambassadrice MSA, à travers mes ateliers bien-être et mes accompagnements en coaching, CLEEN et relaxation, où j’invite chaque femme à prendre soin d’elle, dans son corps, son esprit et son cœur, et ne surtout pas oublier de se faire dépister !
Puis, j’ai choisi de marcher pour cette cause qui me touche profondément, en participant à une marche solidaire de 5 km en forêt au profit de la Ligue contre le cancer de l’Essonne.
Nous étions plus de 400 marcheurs, rejoints par des cyclistes et des coureurs, soit autour de 800 personnes réunies à Limours (91) ce samedi 11 octobre 2025, pour faire entendre nos voix et faire bouger les lignes.
Ce jour-là , j’ai appris un chiffre qui m’a profondément interpellée : seulement 39 % des femmes à Limours se font dépister.
Un taux sans doute similaire dans d’autres communes… et d’autant plus inquiétant quand on pense à toutes les campagnes de sensibilisation menées depuis des années.



C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de donner la parole à une amie chère, Nathalie, dans mon podcast Inspirationn’AILES – épisode #31.
Une conversation intime, bouleversante de vérité et de résilience, où l’on découvre le parcours d’une femme courageuse, animée par l’amour et une profonde soif de vivre. 💗
💞 Une histoire de courage et d’amour
Nathalie a vécu l’impensable.
En février 2022, elle perd sa maman du cancer du sein.
Un an plus tard, en septembre 2023, elle apprend qu’elle est à son tour atteinte de deux tumeurs malignes.
Deux épreuves, un même combat : celui de la vie.
Elle a connu la chimiothérapie, la perte des cheveux, les douleurs, la fatigue, et pourtant, elle continue à avancer, à aimer, à sourire.
Ce tĂ©moignage, c’est une ode Ă la rĂ©silience, un message d’espoir pour toutes celles qui traversent la maladie ou accompagnent un proche dans cette Ă©preuve. Pour Ă©couter l’Ă©pisode #31, cliquez ici.

Lors de notre Ă©change pour prĂ©parer l’Ă©pisode, elle m’a confiĂ© que le moment le plus dur n’a pas Ă©tĂ© l’annonce, ni la chimio… mais le rasage de ses cheveux.
Ce geste symbolique, simple en apparence, représente bien plus qu’une étape : c’est un passage identitaire, un dépouillement, une manière d’affronter la transformation physique et intérieure que la maladie impose.
🌸 Ce que cela réveille en moi
Récemment, j’ai regardé l’émission “Enquête de Santé” sur France 5 consacrée au cancer du sein.
J’ai été bouleversée par les témoignages de ces femmes qui ont choisi de ne pas reconstruire leurs seins après une mastectomie.
Elles ont fait le choix de dire : “Je reste femme, même sans poitrine.”
Cela m’a profondément remuée.
Parce qu’au-delà du geste médical, c’est tout un symbole qui s’efface :
le rapport au corps, à la féminité, à la maternité, à la séduction, mais aussi à la place de la femme dans la société et au sein de sa propre famille.
Ces femmes m’inspirent un profond respect.
Elles redéfinissent ce que signifie “être femme” — non pas par l’apparence, mais par la présence, la lumière intérieure et cette puissance de vie qui persiste malgré tout.
🌷 La force invisible des femmes
Ce qui me bouleverse le plus, c’est cette énergie intérieure que les femmes trouvent quand tout s’effondre.
Cette force invisible qui pousse à se lever, à continuer, à aimer malgré la douleur.
Je le vois chaque jour dans mes accompagnements :
la capacité des femmes à se transformer, à puiser dans leurs ressources profondes, à se réinventer.
Et dans le cas du cancer, cette force devient presque sacrée, tant elle naît dans les zones les plus fragiles de l’être.
C’est aussi pour cela que j’ai voulu offrir à Nathalie un espace d’expression dans mon podcast.
Un moment thérapeutique, doux, bienveillant, où la parole devient guérison.
🎗️ Pourquoi il faut parler et agir
En France, le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les deux ans entre 50 et 74 ans, mais il peut commencer dès 40 ans sur avis médical.
Chaque année, près de 60 000 femmes apprennent qu’elles sont touchées par cette maladie.
Et 1 femme sur 8 sera concernée au cours de sa vie.
Mais une bonne nouvelle :
➡️ Détecté à un stade précoce, le cancer du sein se guérit dans 9 cas sur 10.
Alors, si cet article résonne en vous, s’il éveille une émotion, un souvenir ou une prise de conscience, je vous en prie :
faites-vous dépister.
Parlez-en à votre médecin, à vos amies, à vos sœurs.
C’est un acte d’amour envers vous-même.
Cet article est un hommage.
À Nathalie, à sa maman, et à toutes ces femmes qui avancent avec courage, dignité et foi.
À celles qui perdent leurs cheveux, leurs repères, parfois une partie d’elles-mêmes, mais jamais leur lumière.
Et à toutes celles qui, malgré la peur, choisissent de continuer à vivre.
En ce mois d’Octobre Rose, marchons ensemble, parlons, écoutons, partageons.
Parce que chaque mot, chaque geste, chaque dépistage peut sauver une vie.
Et parce qu’au fond, le plus beau ruban rose, c’est celui du lien entre les femmes. 🌸


